Vivre et s’entraîner en Chine Article 2 Partie 1 : La Recherche de mon Club :

Comme vous l’avez lu dans mon article précédent, après avoir trouvé le bon club, il est temps de commencer l’entrainement !

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Vue de l’un des plus grands lacs de Huizhou, en plein centre ville

J’habite dans une «  petite ville » du sud de la Chine de 4 millions d’habitants, à 3h de bus de Hong Kong. L’environnement est super sympa (La ville est traversée de plusieurs fleuves et lacs , pas moins de 8°C en hiver, population très cool,…). MAIS le problème des petites villes, c’est aussi le peu de club de Wushu … J’ai d’abord pensé aller tous les weekends (voir certains soirs) jusqu’à Shenzhen, mais j’en avais pour 2h de transport à l’aller et plus de transport du tout pour le retour… Pourquoi à Shenzhen ? Parce que c’est moins loin que Canton, j’y ai déjà vécu et une amie de Wang Xiaona est entraîneuse de l’équipe de Shenzhen. J’ai aussi pensé à Hong Kong pour m’entraîner avec He Jingde ou avec sa femme (entraîneuse Changquan de l’équipe de Hong Kong), mais il faut un visa à entrées multiples… que j’attends depuis maintenant 4 mois 🙂

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Quelques toits de la vieille ville

Bref, tout ça me semblant un peu compliqué, j’ai commencé à prospecter dans Huizhou. Première chose : Beaucoup (trop ?) de clubs de Taekwondo (anecdote inutile : le prof de l’un des plus grands clubs de la ville est même français) … Après les avoir éliminés eux et les clubs prétendus « Shaolin », il ne me restait plus qu’un seul club de Wushu externe, et 3 clubs de Taiji style Chen (les autres styles proposés ne m’intéressant pas). Bien que j’adore le Taiji, sachez que mon but durant mon séjour en Chine est entre autre de perfectionner mes bases et augmenter mon niveau en externe pour pouvoir être un enseignant légitime en France. Donc autant vous dire que je misais énormément sur ce seul club !

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Parcelle d’un des trois fleuves qui traversent Huizhou

Après avoir demandé aux différents professeurs que je connais en France ou en Chine si ils connaissaient un club ou professeur de bon niveau à Huizhou (ce à quoi ils m’ont tous répondus « je ne connais même pas Huizhou »), j’ai donc contacté le professeur de l’unique club en question par téléphone. Notez que j’y suis donc allé sans contact préalable ce qui est un obstacle… heureusement je parle chinois. Ayant l’habitude, je n’étais pas surpris que le professeur me demande de passer directement plutôt que de discuter au téléphone (chose que l’on fait beaucoup en France). J’ai donc pris mon jogging et la seule paire de chaussure de Wushu ramenée de France, et m’y suis rendu directement après le travail.

J’ai eu beaucoup de mal à trouver… J’ai l’habitude de m’être entraîné dans toute sorte d’endroit en France, mais en Chine j’ai plus l’habitude des entraînements dans de grands gymnases ou dans des salles de Wushu dédiées. Je cherchais donc partout un complexe (même petit). En fait, à Huizhou, c’est comme à Hong Kong, beaucoup de clubs de sport sont dans les immeubles, j’ai donc levé les yeux et je l’ai trouvé. Situé au 3ème étage d’un immeuble au bord du fleuve entre une école d’anglais, un magasin de musique et des cours de calligraphie, je me rend (fébrile) devant la porte de la salle.

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L’immeuble où se trouve le club (au-dessus du panneau bleu)

Dans la deuxième partie de mon article, j’aborderais ma rencontre avec le professeur et mon premier entraînement. A bientôt !

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